La tyrannie par l’usure des parlementaires

Présence sur le vote final du prolongement Passe sanitaire ce vendredi 5 novembre :

▪️ 96 députés LREM = 36% du groupe majoritaire ( 268 membres au total). Idem pour les autres groupes de la majorité : 36% de Modem et 18% des Agir-ensemble.

▪️ Ce matin pour le vote final, moins de la moitié des membres des groupes dits d’oppositions étaient présents (PCF, SOC, LR, LT, UDI)

– FI : 12 députés présents sur 17, soit 71 % du groupe présent
– LR : 36 députés présents sur 103, soit 35%

– UDI : 4 députés présents sur 19, soit 21%

– Soc : 11 députés présents sur 29, soit 38%

– PCF : 6 députés présents sur 15, soit 40%

– LT : 6 députés présents sur 18, soit 33%

https://www2.assemblee-nationale.fr/…/(le…/15/(num)/4114

▪️ Si ces groupes s’étaient mobilisés massivement, le texte aurait été largement rejeté puisqu’il n’y avait que 29 voix d’écart entre les députés favorables au texte et ceux qui s’y sont opposés (Pour l’adoption : 118 / Contre : 89)

Quand à nos deux députés de Corrèze Frédérique Meunier, et Christophe Jerretie …. ABSENTS tous les deux !

Est ce que j’en veux aux députés ?

Non, ce sont des étres humains, avec un organisme humain qui ne peut maintenir sa lucidité après des journées, et des nuits de débats. Et finalement, je crois que c’est cette stratégie d’épuisement dont use et abuse l’exécutif pour obtenir ce qu’il veut de l’Assemblée parlementaire, et Sénatoriale.

Je constate que tous les amendements proposés par les sénateurs et les députés de l’opposition ont été piétinés, méprisés comme qu’ils ne comptaient plus rien.

Je constate que l’échec fragrant de la politique sanitaire axée sur l’obligation vaccinale implicite n’amène aucun doute sur le prolongement de cette politique aberrante dans l’impasse.

Je constate que la vague d’effets de dégradation de la santé constatée, parfois irréversibles, parfois mortels et dont ils ne peuvent ignorés l’ampleur n’amène aucun doute sur la prolongement de cette politique suicidaire.

Nous sommes confrontés à une tyrannie qui soulève le voile de nombreux dysfonctionnements démocratiques, sur le service public de santé, la dangereuse banalisation du totalitarisme.

Le drame est que la tyrannie n’a pas d’issue, sauf à épuiser le peuple qui y est soumis.

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