Masques à l’école = maltraitance

Pour les enfants, la mobilisation continue

Orthophonistes qui défendent la “dernière roue du carrosse”, collectif des “Mamans louves” qui continue de se battre et lance une émission hebdomadaire : la cause des enfants n’est pas gagnée, et le combat continue.

Depuis le 15 novembre 2021, l’obligation du port du masque est en vigueur dans toutes les écoles primaires de France, à l’intérieur comme à l’extérieur, dès le CP. Lorsque la mesure avait été annoncée, une trentaine d’orthophonistes du Collectif national des orthophonistes de France avait alerté sur les conséquences de cette mesure, dans une tribune publiée par Le Figaro.

« Nous pensons que la balance bénéfice/risque n’est pas en faveur du port du masque qui n’est pas anodin chez les enfants. En effet, il impacte de manière non-négligeable les apprentissages du langage, de la lecture, la construction des émotions, les comportements des enfants, mais aussi la vue ou encore le développement des fonctions oro-myo-faciales. »closevolume_off

En janvier 2021, des manifestants bravaient le froid mordant pour demander qu’on “laisse respirer leurs enfants”. D’autres voix se sont élevées depuis, rejoignant ces pionniers, contre le traitement réservé aux enfants dans les écoles, sous couvert de protections sanitaires, notamment la psychologue Marie-Estelle Dupont et l’épidémiologiste Martin Blachier, qui ont lancé conjointement une pétition réclamant le “retour à la normale” à l’école, dès la rentrée scolaire, lundi 3 janvier. Ou encore le collectif des Mamans Louves, qui s’est réuni plusieurs fois cette hiver pour demander un débat public sur la situation des enfants affectés par la gestion du covid.

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et Les “Mamans Louves” manifestent pour leurs enfants et réclament au président un débat public

Des appels restés sans réponse : les enfants ont été contraints de garder le masque tout l’hiver, sans aucun allègement.   Vendredi 11 février, trois mois après l’obligation du port du masque pour les enfants à l’école, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé la levée de certaines restrictions, notamment celle concernant le port du masque, qui ne sera plus obligatoire dans la cour de récréation à partir du 7 mars. Selon le Collectif national des orthophonistes de France, ces allégements ne sont pas à la hauteur de la situation qu’endurent les enfants depuis de nombreux mois. Dans une nouvelle tribune, ils s’interrogent sur le fait que les enfants soient toujours « la dernière roue du carrosse » et que les mesures les concernant arrivent toujours derrière celles des adultes.  « Le port du masque n’est plus exigé en extérieur pour la population générale » depuis le 2 février 2022, « l’enfant devrait bénéficier d’allègements des mesures bien avant les adultes, d’autant plus qu’il n’est que rarement concerné par les formes graves du Covid-19. » Ils demandent au ministre de l’Éducation nationale de lever cette obligation à l’intérieur des classes également, inquiets des conséquences directes que celui-ci a sur le développement physiologique et psychologique des enfants.   Le collectif des Mamans Louves, qui émet des réserves sur la levée des restrictions dans les écoles, continue également de se mobiliser, via une vidéo souhaitant sensibiliser les adultes sur ce sujet :

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