La trappe du fascisme/totalitarisme s’est refermée. Est-il encore temps de ne pas mourir ?

S’appuyant sur Jacques Ellul * (Le fascisme fils du libéralisme) qu’ils actualisent au non événement de ce 24 avril 2022, Florence Louis et Edouard Schaelchli nous livrent avec HAN PASSADO une profonde et subtile analyse des mécanismes du système vicié de notre « société techno-libérale de croissance » dont ils démontent les rouages fascisants jusqu’à l’extrême : la fin de l’Homme en son humanité.

Texte éclairant en rétrospective mais d’une lucidité plus que pessimiste quant au présent puisque l’ère de «  l’homme qui n’est plus lui même » est advenue. (p6)

Merci Jacques Ellul pour : « Le chef ne vient au monde que parce que la mentalité générale du public exige ce chef, réclame ce héros dans lequel elle veut s’incarner.» …/…

Merci à Charles Péguy pour : « La raison ne fait pas la guerre à la déraison.» …/…

Merci à Florence Louis et Edouard Schaelchli pour leur prise de relais: «  Il ( J. Ellul) procédait ensuite à un examen rigoureux des faits qui, selon lui, faisaient du fascisme une conséquence logique de l’évolution nécessaire d’un libéralisme confronté à ses propres limites et contradictions du fait du double développement de la technique et de l’État : dirigisme économique et constitution d’une masse d’individus déliés de toute forme de solidarité organique au profit d’une organisation purement mécanique : …/... »

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